Etape 26 - Moosomin, 30 août

mercredi 2 septembre 2009
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  • Dimanche 30 août, va être un jour de repos.

Tout d’abord parce que Perry tenait beaucoup à me rencontrer bien qu’il ait dû partir pour Regina. Ensuite parce que j’ai besoin d’un peu de repos après ces six jours de vol et près de 3000 km et de temps pour mettre à jour une foule de chose. Et oui, les jours sont longs, ils commencent tôt, demandent organisation et même procédures si je veux être performante. Voler 5 heures par jour, ce n’est pas 19h de repos autour. C’est quelques 6h de nuit et le reste bien occupé.

Le soir il aura fallu penser à vider le GPS, les photos et les films sur l’ordinateur, à recharger toutes les batteries, formater toutes les cartes, recharger aussi le téléphone et autres engins que j’ai tendance à oublier... Le matin, tant qu’il s’agit de la douche, du petit déjeuner et du voyage si je suis invitée, c’est facile, mais après, il faut préparer le vol avec la météo, avec ordinateur ou éventuellement par un échange téléphonique long, les cartes aéronautiques et routières, le gros livre des aéroports, les feutres, entrer la route dans le GPS. Il faut aussi tout rassembler sans rien oublier, puis répartir selon l’endroit où chaque chose doit se trouver dans les sacs. Quand en plus j’ai dû replier la tente et la plier dans son sac spécial, le jaune, il faut du temps pour l’ajuster entre les deux sièges. Garder de coté tout ce qui vole : vêtements, casque, appareil photo et son imperméable, carte, GPS, etc. Quand tous les sacs sont fermés : prévol, sauf quand même que j’ai vérifié le niveau de l’huile avant de ranger le sac où se trouve la bouteille d’huile complémentaire. Je fais la prévol toujours aussi minutieusement que Jean-Yves me l’a appris quand j’ai commencé à faire du pendulaire, tout y passe, l’aile, le chariot, le moteur, l’hélice et les bagages. Et je n’en suis pas mécontente, je trouve toujours une petite chose importante qui est passée inaperçue, que ce soit la petite fuite de liquide de refroidissement découverte à Grande Cache, le radiateur plombé par la boue qui a séché dans la nuit, une drisse qui n’est pas complètement attachée, un bouchon pas replacé, l’aile pas refermée après avoir attaché Charlie à Golden, etc. enfin, il faut que je m’habille pour le vol, mise en route, chauffage du moteur à 50° au moins, vérifications diverses de la check liste. C’est au moins 3 à 4 heures chaque matin et presque autant le soir. Le reste c’est d’une part les connaissances mais aussi tous les à côté du vol et aussi l’écriture, les échanges téléphoniques, les réponses aux messages quand j’ai une connexion, la prise de notes et autres documents à préparer.

Tout cela pour vous dire que ce dimanche sous un soleil étincelant, je ne vole pas, je fais autre chose et notamment je me mets à jour d’un certain nombre de celles que j’avais négligées ces derniers jours, tels que reportage, tri des photos, quelques messages et même un échange visuel sur Skype avec Justine et Céline, il y avait très longtemps que ça ne nous était pas arrivé.

Et puis, je devais faire ma vidange et comme Edith m’avait proposé par eml qu’avec Perry je puisse faire un certain nombre de mises au point techniques, j’en profite, c’est plus pratique avec du matériel et des amis en plus.

Quand ils sont de retour de leur voyage à Regina, tout y passe, la discussion sur la qualité de l’huile, la vidange bien sûr et la recherche du bon niveau de l’huile, mais aussi le réglage des aiguilles des carburateurs, le petit fil d’acier de l’accélérateur qui abime mon pantalon à chaque enjambée, l’obturation d’une partie du radiateur pour que l’huile monte au moins à +100°C de temps en temps, etc.


Edith, pendant ce temps, a organisé des rencontres au hangar et c’est une après-midi et une soirée de rêve que nous passons dans une ambiance festive et décontractée où chacun s’amuse, elle veille à chacun et surtout fait en sorte que l’utilisation d’une langue ou d’une autre ne pénalise personne, elle fait souvent l’interprète.


Les hommes prennent soin de Charlie, ils vont même jusqu’à lui faire un brin de toilette, il rajeunit d’un coup car il n’avait pas apprécié la douche avec herbe coupée ni les mouches en tous genres ! pareil pour le casque qui a droit à son petit produit pour faire briller la visière… le tout dans la bonne humeur et l’humour comme en ont les Canadiens ! pas du tout le même genre que nous.


Le hangar de Perry et Edith est très confortable, d’abord par son plancher au sol, ensuite, la belle lumière, le ventilateur, les frigo, la moustiquaire, le salon, le bbq et le salon de jardin, la propreté sont des atouts qui le rendent plus qu’accueillant. C’est ainsi qu’il est le lieu de rendez-vous ou de passage d’un grand nombre de leurs amis, alors quand en plus, il a une française à rencontrer, chacun s’installe un long moment avec ses boissons, ses chips et partage. Le barbecue est un régal, chien chaud de chevreuil ou burger.


Nous sommes rentrés le soir juste pour dormir, tout heureux de cette bonne journée.

Edith veille sur moi avec une grande attention pour que rien ne me manque. Et tous les deux sont adorables.

  • Sunday, August 30, will be a day of rest.

Firstly because Perry was very anxious to meet me although he had to go to Regina. Then because I needed a little rest after six days of flight and almost 3000 km and from time to update a lot of things. And yes, the days are long, they start early, require organization and procedures even if I want to be successful. Flying 5 hours per day, not resting around 19h. This is some 6 hours of night and still busy.

That evening he took thought to empty the GPS, photos and movies on your computer, recharge all batteries, format all the cards also charge the phone and other devices that I tend to forget ... In the morning, as it is the shower, breakfast and travel if I am asked is easy, but then we must prepare the flight with the weather, or any computer with a telephone exchange long, aeronautical charts and road, the big book of airports, felts, enter the route into the GPS. He must also collect all without forgetting anything, then divide by the place where everything must be in bags. Furthermore, when I had to fold the tent and fold it into its special bag, yellow, it takes time to adjust between the two seats. Keep aside anything that flies : clothing, helmet, camera and waterproof, map, GPS, etc.. When all bags are closed : preflight, but even when I checked the oil before storing the bag where the bottle of oil further. I do the preflight always as thoroughly as Jean-Yves taught me when I started doing the commute and everything else, the wing, the truck, engine, propeller and baggage. And I’m not unhappy, I always find a little something important has gone unnoticed, either the small leak of coolant found in Grande Cache, radiator sealed by mud that has dried in the night, halyard that is not fully attached, plug not replaced, the wing not closed after tying Charlie Golden, etc. Finally, I must dress for the flight, start, engine warm to 50 ° at least, various audits of the check list. It is at least 3 to 4 hours each morning and almost all night. The rest is a hand knowledge but also all the next flight and also writing, telephone conversations, responses to messages when I have a connection, taking notes and other documents to prepare.

All this to tell you that this Sunday under a blazing sun, I do not steal, I do other things and in particular I am updating a number of those that I had neglected these days, such as reporting, sorting photos, some messages and even a visual exchange on Skype with Justine and Celine, there were very long as it was we did not come.

And then I had to do my oil change and as proposed by Edith had with Perry eml I can do a number of developed technology, I take advantage, it’s easier with equipment and friends more.

When they returned from their trip to Regina, everything passes, the discussion on the oil quality, discharge and of course looking for the right level of oil, but also adjusting needle carburettors, the small steel wire accelerator that abyss my pants at every step, filling a portion of the radiator to the oil rises to at least 100 ° C from time to time, etc..

Edith, meanwhile, has organized events at the hangar and it is an afternoon and an evening of dreams that we pass in a festive and relaxed atmosphere where everyone enjoys it each day and above resulted in use one language or another does not penalize anyone, it is often the performer.

The men take care of Charlie, they will even give him a quick wash, it rejuvenates a blow because he had not appreciated the shower with grass clippings or flies in all genres ! Same for the helmet which is entitled to his little book to shine the visor ... all in good spirits and humor as were Canadians ! not all the same genus as us.

The warehouse and Edith Perry is very comfortable, first through its ground floor, then the beautiful light, fan, fridge, mosquito net, lounge, BBQ and garden furniture, cleanliness is an asset that make it more welcoming environment. Thus it is the place to visit or transit for many of their friends, more so when he has to meet French, everyone settles a long time with its drinks, its chips and sharing. The barbecue is a delicious, hot dog or deer burger.

We returned at night just to sleep, while pleased with this good day. Edith watched over me very carefully so that nothing I lack. And both are adorable.


Commentaires

mercredi 18 avril 2012 à 22h43

10 septembre 2009 14:28, par Alain borniche
Odile dit : le tout dans la bonne humeur et l’humour comme en ont les Canadiens ! pas du tout le même genre que nous.

pas partout, hein ??? y’a aussi des clubs sympa en france, même si on croise pas un orignal ou un ours à chaque coin de hangar... quoique des ours, à bien réfléchir, m’est arrivé d’en croiser quelquezuns...

à bientôt Odile

Alain

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mardi 28 mai 2013

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