- 10 juin 2010 -
Hier, vol fabuleux en bord de mer. 298 km ; 2h52 de pur bonheur

Il a déjà fallu arriver à partir ! Le temps était magnifique. Je me suis préparée tranquillement en visant un départ vers midi, ce qui me permettait d’attendre qu’Hélène sorte du travail et fasse son reportage.

J’attendais aussi une autre journaliste pour un journal québécois. De nombreuses visites ont eu lieu. Les aéromodélistes ont commencé à arriver. Je pars vers 13h et je fais un tour de piste avant de quitter complètement. Mon essai radio se révèle nul et nous nous mettons en devoir d’arranger cela. Et là, j’ai la chance qu’un des aéromodélistes soit spécialiste de la radio maritime. Les essais se multiplient, méthodiquement et nous isolons le problème auquel il apporte une solution immédiate. Nouveaux essais, tout fonctionne, je prends la décision de partir malgré l’heure tardive car le temps est tellement beau que je préfère en profiter. Adieux pleins d’émotion.




Et je ne suis pas déçue ! Le voyage se passe vers l’est et comme il est 17h, le soleil de fin de journée me fait découvrir le paysage au fur et à mesure que j’avance sous un angle plutôt chaleureux. La seule précaution, c’est me poser avant la nuit, c’est-à-dire vers 20h30.



J’ai suivi les cotes qui se succèdent avec une seule constante : la couleur des plaques de roche immergée au bord de mer était toujours la même leur structure rocheuse et l’alignement des stries ! à part cela, j’ai vu des bords de mer plats et de la brousse dès après, des montagnes qui se jettent dans l’océan, des falaises grises coupées à la hache, des vallées creuses, de la neige sur les monts Chic-Choc, des gros bateaux et même des barges qui transportent du bois tirées par un remorqueur qui vogue plusieurs centaines de mètres devant, des ports et des villages minuscules tout du long , et aussi la seule éolienne à axe vertical au monde, elle n’est plus en fonctionnement et l’idée est définitivement abandonnée car trop couteuse en fonctionnement, trop sensible au vent ! Parfois, si j’avais dû poser en urgence moteur en panne, je n’aurai pas eu beaucoup de choix, seule la route entre roche et mer m’aurait offert le havre de sécurité. Mais mon Charlie est fiable pour le moment. Seul le vario m’a lâchée, finalement il ne fonctionne plus malgré le séchage.
Et j’ai eu froid malgré mon équipement renforcé…


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